En mai 2012, l’African Child Policy Forum tenait au Centre de conférences des Nations Unies d’Addis-Abeba, en Éthiopie, la Conférence sur les politiques d’adoption internationale : alternatives et controverses. Quelque 400 participants du monde entier ont pris part aux débats, représentants gouvernementaux, membres du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant et membres du Comité des Nations Unies sur les droits de l’enfant, représentants d’ONG, groupes militants et agences d’adoption privées comme aussi des universitaires et militants pour les droits de l’enfant. La Conférence visait principalement à sensibiliser au phénomène de l’adoption internationale en rapport avec la protection des enfants africains et la promotion d’une action juridique et politique dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Si l’Afrique est perçue comme la ‘nouvelle frontière’ dans le domaine, les enfants africains ne sont pas les seuls affectés par le phénomène, mais aussi ceux des autres parties du monde.
Ces dernières années, l’adoption internationale est devenue le sujet de débats publics divisant ceux qui supportent cette forme d’adoption de ceux qui la décrient. Suite à la mort d’un garçon russe adopté par une famille américaine, des milliers de personnes réclamèrent l’abolition de l’adoption d’enfants russes par des citoyens américains. La sensation est venue du dénommé ‘filon d’adoption internationale’, un scandale survenu en Haïti quand, après le tremblement de terre dévastateur de 2010, beaucoup d’enfants furent enlevés à leur pays et adoptés par des étrangers sans égard aux précautions nécessaires, comme aussi d’adoptions controversées par des célébrités comme Mia Farrow, Angelina Jolie et Madonna.

Nous traiterons ici des instruments internationaux et régionaux pertinents ainsi que du statut actuel de l’adoption internationale.

Cliquez sur l’image pour lire l’article

0 replies

Leave a Reply

Want to join the discussion?
Feel free to contribute!

Leave a Reply